À quelles aides financières peut-on prétendre pour une rénovation énergétique ?

À quelles aides financières peut-on prétendre pour une rénovation énergétique ?

Préserver l’environnement, c’est préserver l’humanité et lui permettre de perdurer. Pour éviter la disparition soudaine de notre espèce et permettre aux générations futures de prospérer, chaque individu se doit d’être impliqué en ce qui concerne les enjeux écologiques.

À cet effet, la réduction de la consommation d’énergies polluantes dans les foyers est un impératif. Néanmoins, la révolution énergétique inclut un certain nombre de ressources qui font parfois défaut aux populations.

C’est en raison de ce paramètre que le gouvernement français propose des assistances financières pour soutenir les projets d’amélioration des performances énergétiques. Quelles sont les aides proposées et comment peut-on en bénéficier ?

MaPrimeRénov »

Pour limiter la production des gaz à effet de serre, réformes et dispositifs divers ont été élaborés. De tous, MaPrimeRénov’ est le principal appui de l’État à la rénovation énergétique. C’est une initiative gouvernementale dont l’objectif est de rénover au moins 400 000 logements par an.

Et à partir de juillet 2021, les propriétaires bailleurs seront également éligibles à cette offre. Quelles sont donc les modalités qui sous-tendent MaPrimeRénov’ ? Des conditions à remplir pour en bénéficier ?

Les priorités de MaPrimeRénov’ sont :

  • De rénover d’urgence les passoires thermiques (cas critiques) ;
  • D’étendre cette réforme à la totalité des ménages (copropriétaires, propriétaires bailleurs ou occupants) ;
  • D’accompagner les ménages dans la réalisation des travaux ;
  • Et d’encourager les rénovations globales de grande performance.

Avoir un statut de bénéficiaire MaPrimeRenov’ passe par la création d’un compte sur www.maprimerenov.gouv.fr et le dépôt d’une demande de subvention. Ensuite, le niveau de revenu familial et l’impact écologique des travaux entrepris permettront d’estimer le montant de la prime. Ces renseignements (devant figurer sur les formulaires) permettent aussi au bénéficiaire de connaître son profil et les avantages qui y sont liés.

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Les primes sont attribuées en fin de travaux, mais peuvent faire l’objet d’une avance sur demande du propriétaire. En outre, d’autres bonifications sont cumulables à MaPrimeRenov’. Il s’agit entre autres, du bonus de rénovation globale, du bonus sortie de passoire, de l’assistance à la maîtrise d’ouvrage et du certificat d’économie d’énergie.

L’éco-prêt à taux zéro

Si l’interdiction des chaudières fioul au 1er janvier 2022 s’annonce imminente, l’éco-PTZ semble être une issue de secours pour les parties lésées. Jusqu’en décembre 2021, l’opportunité de saisir une chance unique est valable pour tous. Il s’agit en effet d’un prêt à taux d’intérêt nul offert sans condition de ressources et consistant à financer les travaux de rénovation énergétique.

Cependant, certaines conditions sont nécessaires à l’octroi de ce prêt. Elles concernent essentiellement les logements qui datent d’au moins 30 ans et sont pourvus du statut de résidences principales. Quant aux copropriétés, les bâtiments doivent juste avoir une ancienneté de plus de deux ans.

En outre, l’attribution de l’éco-PTZ se limite à quelques prestations spécifiques : les travaux d’isolation en général et les travaux d’installation de systèmes de chauffage écologiques. La limite de prêt est d’ailleurs définie à 30 000 €.

Aussi, et il faut le préciser, le prêt est attribué au bénéficiaire selon l’ampleur des travaux envisagés par ce dernier. 7000 €, 10 000 €, 15 000 € et 25 000 € dans le cas d’une isolation de la toiture ou des murs, d’un changement de fenêtres ou d’une réhabilitation du système d’assainissement.

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Il est également permis de cumuler deux éco-prêts en l’intervalle de 5 ans à condition que la somme n’excède pas le plafond des 30 000 €. Encore que, tout en accédant à l’éco-prêt, il est permis de bénéficier d’autres aides pour la rénovation. Le bénéficiaire a droit à un délai de 15 ans au maximum pour rembourser sa dette.

Pour contracter un éco-prêt, il faut se prémunir d’un formulaire « emprunteur » et de documents justifiant le statut et l’ancienneté du logement. Ensuite, le dépôt peut se faire dans une banque de votre choix. Il vous sera alors concédé un délai de 3 ans pour concrétiser les projets de rénovation.

La prime « coup de pouce économies d’énergie »

La prime « coup de pouce économies d’énergie » est une aide à la rénovation se distinguant des autres selon deux aspects. D’abord, elle s’étend en deux volets : la Charte coup de pouce chauffage et la Charte coup de pouce isolation.

Ensuite, si ce dispositif est ouvert à tous, il vise surtout les ménages aux revenus modestes. Les financements accordés à ces derniers sont plus importants et se déterminent selon un critère de ressources par personne.

Ainsi, en Île-de-France, le plafond des revenus annuels pour une personne par foyer doit être compris entre 15 000 € et 25 068 €. Dans les autres régions, le plafond de ressources à ne pas dépasser est de 19 074 € et un excédent de 5651 € par personne supplémentaire.

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Les ménages avec plus de revenus ne sont pas considérés comme modestes, mais peuvent obtenir des primes, certes moins importantes. De ce fait, pour installer une chaudière performante, un système solaire combiné ou une pompe à chaleur, un ménage modeste bénéficiera en moyenne d’une aide substantielle pouvant aller jusqu’à 4000 €. À côté, les autres ménages ne devraient pas passer la barre des 2500 €.

Pareil pour la Charte coup de pouce isolation où les ménages modestes se voient obtenir des aides deux fois plus importantes que celles attribuées aux autres ménages. Il ne s’agit pas ici de banque ou de gouvernement, mais d’entreprises d’énergie signataires de chartes d’engagement.

C’est donc à ce type d’organisme qu’il faut s’adresser pour obtenir une prime. Suite aux démarches adéquates et à l’accomplissement des travaux, le versement peut se faire de diverses manières. La prime peut être retenue sur la facture, offerte sous forme de bons d’achat ou expédiée par virement bancaire.

Il existe encore une flopée de types d’aides toutes profitables : la TVA à taux réduits, les CEE, l’exonération des taxes, sans oublier les aides locales. Toutefois, pour espérer en profiter, il ne suffit pas de remplir des formulaires de demande.

La qualité des travaux est capitale et doit répondre aux attentes des différents organismes caritatifs. Une prestation bâclée sera donc plus problématique qu’autre chose. Que faire pour éviter de telles complications ?

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C’est tout simple ; il faut engager un professionnel avec une mention RGE. Cette mention atteste d’une qualification de métier reconnue par les pouvoirs publics.